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Solages

Blason de Solages

Seigneur de Solages, Curières, Vines, Ceyrac, baron du Tholet, de Castelnau-Peyrales, de Miramont - Rouergue.

D'azur, au soleil agissant d'or.
Support : deux anges.
Devise : Sol agens.


L'origine de cette maison se perd dans la nuit des temps. Tout porte à croire qu'elle sortit des hautes montagnes du Rouergue, où se trouve encore un lieu nommé Solages, qui était autrefois de la manse abbatiale de Bonneval, dont les seigneurs de Solages étaient les bienfaiteurs.
Le plus ancien document où il soit fait mention des Solages est de l'an 1028. C'est un acte par lequel, Hugues, comte de Rouergue, termine un différend entre Hector de Castelnau, prieur d'Orlhague, et le vicaire ou viguier de Bromme, en présence d'Aldebert d'Estaing, de Pierre de Panat, de Raymond de Solages et d'Hector de Montal : Cartulaire de Conques n° 514.
Selon Hippolyte de Barrau, Raymond de Solages quitta son épouse et ses enfants pour se faire moine à Saint-Guilhem-le-Désert.

I. Arnaud-Raymond de Solages. Il est cité en 1282. La filiation des Solages est établie par titres à partir de lui. On lui connaît trois fils : Adhémar, Guillaume et Thibaud cités en 1297.

II. Adhémar de Solages chevalier, époux de noble Ricarde, fille d'Aiglène. Elle teste en 1292 devant maître Pierre de Saint- Amans, notaire à Espalion et de la baronnie de Calmont. Adhémar teste le samedi jour de la fête de saint-Michel 1297 devant maître Mecici, notaire de Bessuéjouls. Il eurent pour enfants :
a) Pierre Ier, qui suit,
b) Raymond de Solages, héritier universel de sa mère en 1292 tandis que son père lui lègue 50 livres pour entrer dans les ordres de Saint-Jean-de-Jérusalem.
c) Sybille de Solages, légataire de ses père et mère, épouse après 1292 Breguier de Montels, damoiseau.

III. Pierre 1er de Solages, damoiseau, héritier universel de son père en 1297. Epouse Gaillarde de Barrière, soeur et héritière de noble et puissant Guillaume de Barrière, baron de castelnau-Peyralès. Il teste le quatrième jour après la fête de Sainte-Marie 1354 devant Guillaume Martin, notaire de Bessuéjouls. Son héritier universel est Guillaume II de Solages, son arrière petit-fils.

1er mai 1318 : Donation en faveur de Guilhem de Solages par son oncle Raymond de Solages, par son père Pierre de Solages, tous deux
fils d'Adhémar de Solages et par Gilhem d'Esparou.

1er mai 1318 : Donation en faveur de Guilhem de Solages par son oncle Raymond de Solages, par son père Pierre 1er de Solages, tous deux fils d'Adhémar de Solages et par Gilhem d'Esparou.
Minutes de maître Guillaume Ladrech - Archives en ligne de l'Aveyron - MN002256, 3E1709, 1312 - 1326, M;Séquence 3 folio 19-34, folio 22, page n° 8/32.

IV. Guillaume 1er de Solages, chevalier, baron de Tholet. Dans un acte de 1323, il est qualifié de noble et puissant seigneur. Il épouse Souveraine d'Esparou.

Guillaume de Solages meurt avant 1340. Il est cité dans le testament de sa veuve le 3 mai 1347 devant maître Garliani, notaire de Bozouls. Elle nomma comme administrateurs de ses biens Pierre de Solages, son beau-père et Gui de Montpeyroux, son neveu. Le couple a eu au moins cinq enfants : Pierre II, qui suit, Bégon, auquel sa mère lègue tous ses revenus, rentes, directes et autres biens qui lui appartenaient au lieu et mandement de Bozouls, pour en jouir sa vie durant, Douce, Delphine et Anaïs, légataires de leur mère et non mariée en 1347.

V. Pierre II de Solages, baron de Tholet, époux de N. de Ricard. Bégon de Solages, son frère puîné, lui avait fait une donation en 1340. Sa mère, Souveraine d'Esparou, en a fait son héritier universel le 7 mai 1347. Il eu pour fils Guillaume, qui suit.

VI. Guillaume II de Solages, chevalier, baron de Tholet et autres palces. Héritier universel de son bisaëeul en 1354. Il hérite aussi de Bertrand de Ricard, son cousin germain, damoiseau, le 7 septembre 1365. Il épouse Déodate de Lapanouse. Plusieurs titres montrent que la maison de Solages possédait à cette époque des biens considérables dans la region de Laguiole. En 1396, l'abbé de Bonneval rend un hommage pour la terre et le château de Biac (Archives de Bonneval). Guillaume teste au château de Gages le 17 février 1417 et meurt après le 10 septembre 1418 Le couple a eu deux filles :
a) Judtih, qui suit,
b) Souverainne qui épouse par contrat le 5 mai 1393, devant maître Pugent, notaire à Rodez, noble et puissant Amaury de Sévérac. Elle teste le 10 février 1448. N'ayant pas eu d'enfant, elle laisse tous ses biens à son neveu Jean de Solages.

VII. Judith de Solages, héritière de la première maison de Solages, elle épousa en 1382 noble et très redouté Bégon III d'Arjac, seigneur du Cayla.

VIII. Jean d'Arjac-Solages, fils de Bégon III d'Arjac et de Judith de Solages, seigneur du Tholet, héritier de son grand-père Guillaume et de sa tante Souverraine , il épouse en 1413, Marguerite de Gourdon, puis, en 1428, Rose Carmain de Nègrepelisse, fille de noble et puissant Armand de Carmain, chevalier, seigneur de Negrepelisse et de Marguerite d'Estaing. Il testa le 13 juin 1446 devant maître Rigal, notaire de Marcillac. Il eut pour enfants :

Du premier lit, avec Marguerite de Gourdon :
a) Jean, allié en 1425 à Cécile de Belcastel, conserva le nom d'Arjac et continua la famille d'Arjac-Morlong, marquis de Saint-Vensa, éteinte au XVIIIe siècle.

Du deuxième lit, avec Rose Carmain de Negrepelisse :
a) Jean, dit Guillaume, baron de Tolet et de Miremont, épousa, en 1473, Julienne de Voisins et fut l'auteur de la branche de Tholet, éteinte en 1527, et de celle de Miremont-Castelnau qui porta le titre de baron de Tholet à l'extinction de la branche aînée et s'éteignit elle-même en 1644.

b) Antoine de Solages, seigneur de Saint-Jean-d'Alcapiès, et d'Alcas, épouse Blanche du Robal (alias de Robalde).

c) Marguerite de Solages épousa le 10 janvier 1459, par contrat passé au château de Tholet, Pons de Bessuéjouls. Dans le contrat il est dit que : "Marguerite de Solages est assistée par Jean de Solages, le jeune, son frère, seigneur de Castelnau-Peyralès, qui lui constitua en dot 2.000 francs d'or, divers habits nuptiaux, entre autres, deux houppelandes de drap, l'une à figures fourrée de peaux grises, l'autre écarlate, fourrée de vair, ainsi que tout ce qu'il possedait dans les mandemants de Gabriac et Bessuéjouls que ses prédécesseurs tenaient en hommage du seigneur de Bessuéjouls". Source : Hippolyte de Barrau : "Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes - 1853. Tome 2 page 465 et ; Héraldique et Généalogie n° 120 page 279.

Sources :
Hippolyte de Barrau - Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue. Rodez 1853 - Tome n° 2 - page n° 113.
Jouglas de Morenas. Grand armorial de France. Tome n° 6, page 231.
Cercle généalogique l'Aveyron - Journées généalogiques 2015 - Saint-Jean d'Alcapiès - Saint-Jean et Saint-Paul, pages 139 à 151/304.
de Bonald - Auvergne.

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