Blason de Chirac
D'hermine au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or sur le tout d'or au lion couronné de gueules.
Les trois fleurs de lys pour rappeller que la cité de Chirac a appartenu au domaine royal depuis l'acte de parérage de 1307 entre le roi Philippe-le-Bel
et l'évèque de Mende.
En 1640, le roi de France qui jusque là faisait valoir ses droits par les ballis ou lieutenants royaux céda à Jacques de Launay,
baron d'Entraygues en Vivarais, gouverneur de Marvejols, la terre de Chirac.
Ceci en récompense de services rendus à la couronne et donc tombaient dans son escarcelle l'adjudication de la justice haute, moyenne et basse, les
droits seigneuriaux, les fossés, les murailles. En fait toute la seigneurie de Chirac paroisse et mandement. Il s'établit à Chirac dans la tour qui porte
encore son nom. A partir de cet acte, les autorités municipales adoptèrent les armes des Entraygues.
- Hermine : C'est le nom qui a été donné à la première des fourrures héraldiques et qui est représentée en armoiries, sur
argent, avec un semis de mouchetures de sable, formées d'une sorte de croisette dont le haut et les bras sont figurés par des points, la
branche du bas se termine par trois pointes qui vont en s'élargissant.
L'hermine est un émail mixte ; c'est-à-dire qu'on peut le mettre indistinctement sur métal et sur couleur, mais on ne met pas fourrure sur
fourrure.
- Chef : Le chef est la pièce honorable placée au haut de l'écu dont il occupe le tiers : il doit donc laisser
sous lui deux fois autant d'espace que celui qu'il remplit ; il est dit abaissé lorsqu'il ne touche pas le bord supérieur de l'écu ; soutenu
lorsqu'il y a entre le champ et le chef quelque filet d'un autre émail ; surmonté si cette diversité d'émail est entre le bord supérieur de
l'écu et le chef, on dit que le chef est retrait quand il n'a que la moitié de sa largeur ordinaire ; enfin lorsque le chef est réduit à sa
plus petite dimension on le nomme comble.
Il représente le casque de l'homme de guerre, ou de l'ancien chevalier.
- Chargé : Se dit de toute pièce sur laquelle il y a d'autres meubles ; ceux-ci sont alors nommés
chargeures.
- Azur : Émail de couleur bleue.
- Fleur de lys: Meuble d'armoiries, le plus distingué de l'écu français et qu'aucune famille noble du royaume ne peut porter
dans ses armes que par une concession de nos rois ; elle est formée de trois feuilles de lys liées ensemble par le bas ; celle du milieu est
droite, et les deux autres ont les sommités penchantes et courbées en dehors.
Louis VII, dit le Jeune, prit le premier des fleurs de lys, par allusion à son nom de Loys, comme on l'écrivait alors. On a dit dans ce temps
là fleur de loys, puis fleur de Louis, ensuite fleur de lys.
L'écu de ce prince était semé de fleurs de lys ; on assure qu'il les prit quand il se croisa avec les grands de son royaume, pour la
Terre-Sainte, en 1147.
On commença de semer de fleurs de lys tous les ornements qui devaient servir au sacre de Philippe-Auguste, vers l'an 1180. Charles V, qui monta
sur le trône en 1364, réduisit les fleurs de lys à trois, pour l'écu de ses armes ; depuis, nos rois portent d'azur, à trois fleurs de
lys d'or.
- Sur le tout : Se dit d'un écusson posé en coeur sur un écu.
- Or : L'un des deux métaux employés en blason ; on le représente en couleur par du jaune, et en gravure par des points
multipliés.
- Lion couronné : En armoiries, le lion dans sa position naturelle est rampant, c'est-à-dire ayant le haut du corps levé
vers le chef, et ne posant que sur ses pattes de derrière, la tête de profil, la queue retroussée vers le dos avec la houppe retombant en
dehors. On le dit couronné lorsqu'il a une couronne comme ornement sur la tête.
- Gueules : Une des cinq couleurs du blason que l'on représente en émail par le rouge, et en gravure par des hachures
perpendiculaires.
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