Vicomte - Béarn.
D'argent aux trois lions de sable, armés et lampassés de gueules, les deux en chef affrontés, le troisième passant.
La maison de Gavarret a tenu du XIe au XIIIe siècle un rang très considérable dans la Guyenne et le Haut-Languedoc. Son origine vicomtale et
la suzeraineté qu'exercent ses premiers auteurs sur le pays de Gardaban, de Marsan, de Bezaumes, de Béarn et de Bénauge ont imprimé au berceau de
cette illustre famille qui s'est réfléchit jusqu'à ses derniers descendants. Ceux-ci l'ont soutenu par d'importants services militaires et par
de grandes alliances.
Roger Ier, vicomte de Gavarret ou de Gardaban, vers le commencement du XIe siècle est le premier connu de cette maison.
Il se rendit garant avec Guillaume de Vilera d'un accord passé vers l'an 1030 entre Guillaume Astanove, comte de Fézensac et Séguin, abbé de
Condom auquel ce comte céda le lieu de Saint-Pierre de Cahusac moyennant une somme de 1.000 sous. (Gallica Christiana, Tome II, Instrumenta,
colonne 245).
Son petit-fils, Pierre, surnommé « Sorgues », vicomte de Gavarret s'illustra dans les guerres contre les Maures d'Espagne. Il avait épousé en
deuxième noces, Guisarde de Béarn, fille de Gaston IV, vicomte de Béarn et de la vicomtesse Talése, sœur et héritière de Centule V, vicomte
de Béarn.
Son fils, Pierre II, Vicomte de Gavarret, puis de Béarn et de Marsan en 1134, comme successeur de Centule V, son oncle, recueilli sa
succession sous la tutelle de Guiscarde de Béarn, sa mère et de Talèse, son aïeule maternelle.
Sources : Archives généalogiques et historique de la noblesse de France. M Lainé Tome n° 1. Article Gavarret page n° 1.
Jouglas de Morenas - Grand armorial de France - Tome n° 4, page 125.