Blason de la ville d'Entraygues-sur-Truyère

Blasonnement

Parti de sinople et de gueules au chevron renversé brochant d'argent, accompagné en chef d'une tour du même brochant sur la partition, et de deux ponts à trois arches d'argent, maçonné de sable, brochant sur le chevron, l'un en chef à dextre, l'autre en pointe à senestre.

Sur le blason, la tour représente le château d'Entraygues-sur-Truyère, le chevron, les deux rivières qui arrosent la ville : Le Lot et la Truyère et les deux ponts marquent l'exitence du pont romain sur la Truyère et du pont-Notre-Dame sur le Lot.

Parti : C'est la division de l'écu en deux partitions égales par une ligne perpendiculaire allant du milieu du chef à la pointe ; le Parti à dextre s'énonce le premier. Le Parti s'applique également aux pièces et meubles divisés perpendiculairement en deux parties et d'émaux différents.

Sinople : Le Sinople est la couleur verte, cet émail portait autrefois le nom de prasine, dont l'usage a été abandonné. Il signifie amour, jeunesse, beauté, abondance, liberté, jouissance, exemption, grâce. Le terme sinople tire son étymologie de la ville de Sinope, dans la Natolie, en Asie, où l'on faisait autrefois trafic de cette couleur.

Gueules : Une des cinq couleurs du blason que l'on représente en émail par le rouge, et en gravure par des hachures perpendiculaires.

Chevron : Cette pièce honorable est une des plus usitées en blason ; composée d'une bande et d'une barre réunies en pointe vers le milieu du chef, qu'elle ne doit pas toucher. Le chevron descend en forme de compas à demi-ouvert jusqu'aux pointes dextre et senestre du bas de l'écu.
Lorsqu'il est unique dans une armoirie, la largeur de chacune de ses branches doit occuper environ le quart de celle de l'écu ; il peut être mis en nombre, les uns sur les autres, avec des proportions réduites et leur quantité n'est pas limitée.
Il y a des chevrons abaissés, accompagnés, adextrés, alésés, bandés, bordés, bretessés, brisés, chargés, contre-pointés, coticés, couchés, coupés, crénelés, denchés, diaprés, échiquetés, écimés, émanchés, engrêlés, faillis, frettés, fuselés, losangés, nébulés, ondés, partis, pliés, renversés, resarcelés, retraits, surmontés, tiercés, treillissés, vivrés, etc..

Brochant : Se dit de toute pièce qui, sans traverser l'écu d'une extrémité à l'autre, paraît posée sur un ou plusieurs meubles. Lorsque l'écu est chargé de plusieurs sortes de meubles, et que la pièce brochante ne pose que sur une sorte, il faut exprimer la pièce sur laquelle elle broche. Le terme vient du mot broche, qui était une aiguille d'ivoire ou de fil d'archal, avec laquelle on faisait des broderies sur les cottes d'armes des anciens chevaliers.

Argent : l'un des deux métaux dont on se sert en armoiries. Il se représente toujours au naturel, c'est-à-dire en argent, ou en blanc, uni et sans aucune hachure.

Accompagné : On appelle, dans le blason, pièces honorables, ou pièces du premier ordre, celles qui, dans leur largeur la plus ordinaire, remplissent à peu près le tiers de l'écu, qui en occupent les principales places, et dont les extrémités touchent ses bords. Ces pièces sont souvent accompagnées d'autres pièces de moindre valeur dans le blason. Le mot accompagné convient à la fasce, au chevron, au pairle, à la pile, etc., mais pas au chef qui dans ce cas est dit chargé.

Tour : Meuble d'armoiries qui représente la tour d'un ancien château. Sa forme est ordinairement ronde, lorsqu'elle est carrée, on l'exprime en blasonnant. La porte a des bossages ou pierres de refends ; au-dessus est une ouverture circulaire, et plus haut deux fenêtres carrées longues, ou en parallélogrammes ; son sommet a trois créneaux, ce qu'on ne dit pas.

Partition : Divisions de l'écu faites d'un seul trait, en deux parties égales. Il y a quatre partitions que quelques armoriaux appellent les quatre coups guerriers : 1. Le parti, qui se forme par une ligne perpendiculaire ; 2. Le coupé, par une ligne horizontale, 3. Le tranché, par une ligne diagonale à droite ; 4. Le taillé, par une ligne diagonale à gauche.
Pont : Lorsque ce meuble est représenté, il doit occuper toute la largeur de l'écu ; on doit indiquer les nombres des arches, et dire s'il est maçonné d'un émail particulier.

Sable : Une des couleurs du blason qui se représente par du noir pur ; en gravure le sable se figure avec des lignes perpendiculaires croisées par des lignes horizontales.

Chef : C'est la pièce honorable placée au haut de l'écu dont il occupe le tiers : il doit donc laisser sous lui deux fois autant d'espace que celui qu'il remplit ; il est dit abaissé lorsqu'il ne touche pas le bord supérieur de l'écu ; soutenu lorsqu'il y a entre le champ et le chef quelque filet d'un autre émail ; surmonté si cette diversité d'émail est entre le bord supérieur de l'écu et le chef ; on dit que le chef est retrait quand il n'a que la moitié de sa largeur ordinaire ; enfin lorsque le chef est réduit à sa plus petite dimension on le nomme comble.

Dextre : Terme désignant la droite de l'écu du chevalier qui est censé le porter. C'est donc le côté gauche du bouclier par rapport au spectateur.

Senestre : C'est le côté gauche de l'écu. (La gauche de l'écu est à droite de la personne qui le regarde.)

Retour à Entraygues-sur-Truyère